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Menaces contre le ministre Van Quickenborne: le quatrième suspect arrêté aux Pays-Bas

Menaces contre le ministre Van Quickenborne: le quatrième suspect arrêté aux Pays-Bas
© Belga
 
 

Le quatrième suspect identifié et recherché dans l'enquête sur les menaces portées contre le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a été arrêté aux Pays-Bas, a appris l'agence Belga de source judiciaire dimanche. Cela confirme une information de la VRT. Trois suspects avaient déjà été arrêtés aux Pays-Bas.

Vincent Van Quickenborne a été placé sous sécurité renforcée et il limitera fortement ses apparitions ces prochains jours, voire semaines. "Le parquet fédéral a été informé au cours de la semaine dernière d'une possible menace sur la personne du ministre de la Justice, M. Vincent Van Quickenborne. Une enquête a été immédiatement ouverte et confiée à un juge d'instruction de l'arrondissement judiciaire de Flandre occidentale", a communiqué le parquet fédéral samedi.

Dans le cadre de l'enquête, trois hommes, âgés de 20, 29 et 48 ans, ont été privés de liberté aux Pays-Bas dans la nuit de vendredi à samedi. Ces interpellations ont eu lieu à La Haye, selon le parquet néerlandais. Le parquet fédéral belge a demandé leur transfert. Un quatrième suspect identifié était activement recherché. Il a été arrêté à son tour, a indiqué une source judiciaire sûre, dimanche.

Selon la chaîne publique flamande VRT, il s'agirait d'une tentative d'enlèvement, ourdie par le milieu de la drogue. Het Laatste Nieuws a ajouté que "au moins" un fusil d'assaut et des bouteilles remplies d'essence ont été découvertes à l'intérieur d'un véhicule immatriculé aux Pays-Bas, repéré à proximité du domicile du ministre, dans la banlieue de Courtrai. Le ministre lui-même n'a pas exclu qu'il s'agisse de menaces provenant de trafiquants de drogue. La situation "me conforte dans ma conviction qu'il faut continuer à lutter. Les criminels se sentent acculés, et c'est légitime. Car nous continuerons de combattre le crime organisé, avec plus d'effectifs et de moyens qu'auparavant", a-t-il déclaré samedi.


 

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