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Masqués, gantés et munis d'une hache, 3 individus se présentent chez un habitant d'Ath le soir d'Halloween: ils en voulaient à son coffre-fort

Masqués, gantés et munis d'une hache, 3 individus se présentent chez un habitant d'Ath le soir d'Halloween: ils en voulaient à son coffre-fort
Rue de Soignies à Ath (Googlemaps)
 
 

Une violente agression a eu lieu ce lundi 31 octobre, soir d'Halloween, à la rue de Soignies à Ath. Trois personnes masquées et gantées ont roué de coup une personne âgée pour l'obliger à révéler l'emplacement de son coffre-fort et leur remettre son contenu.

En pleine fête des morts, un couple d'habitants d'Ath, d'un certain âge, ont été agressés à leur domicile, situé dans la rue de Soignies. Trois hommes masqués, gantés et munis d'une hache se sont présentés chez les victimes vers 20h. "L'habitant a ouvert et s'est fait frapper par les trois individus, mais jamais avec la hache", précise Frédéric Bariseau, substitut du procureur du roi de Mons, division Tournai. "La compagne de la victime se trouvait dans la salle-de-bain et elle y a été enfermée par les assaillants", ajoute-t-il.


Ils emmènent leur victime à la cave pour le faire parler

Les auteurs ont ciblé le couple pour mettre la main sur leur coffre-fort. "La victime ne voulait pas révéler l'endroit où il se trouvait et donner le contenu. Pour l'obliger à parler, les agresseurs l'ont emmené dans la cave et l'ont roué de coups", explique le substitut du procureur du roi. Face à la brutalité de ses assaillants, la victime finit par révéler où se trouve le coffre. Les trois individus ont dérobé de l'argent et laissé la victime dans la cave.


Dans un état grave, mais ses jours ne sont pas en danger

L'homme a été emmené à l'hôpital dans un état grave, mais ses jours ne sont pas en danger. La police a ouvert une enquête et le laboratoire est descendu sur place pour recueillir des indices. Le camouflage utilisé par les agresseurs rendra difficile leur identification. "Nous savons cependant qu'ils parlaient avec un accent des pays de l'Est", confie Frédéric Bariseau.


 

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