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Ludovic n'a plus de nouvelles d'un de ses amis présent à la station de Maelbeek lors des attentats

Ludovic n'a plus de nouvelles d'un de ses amis présent à la station de Maelbeek lors des attentats
 
 

Les blessés ont été transportés vers différents hôpitaux. De nombreuses familles sans nouvelles se sont rendues à l'hôpital militaire de Neder-over-Heembeek.

Dans les premières heures, 25 hôpitaux ont accueillis les 300 blessés des deux attentats, de Bruxelles à Anvers et Charleroi, en passant par Saint-Trond  et Tirlemont. Les dispositifs d’urgence médicale ont fonctionné dans des conditions de guerre, prêts à accueillir les premiers blessés, parfois lourdement touchés.

"Je pense que le système a bien fonctionné",  estime Jean-Paul Van Vooren, médecin-directeur de l’hôpital Erasme. "L’ensemble des prises en charge a pu être assez rapide pour qu’on puisse amener le plus vite possible les patients en vie au niveau des hôpitaux. Avoir d’emblée 6 ou 7 cas extrêmement lourd dans un hôpital qui tourne en routine, nécessite quelques minutes voire quelques heures de réorganisation."

A l’hôpital militaire de Neder-over-Heembeek, 15 blessés sont encore soignés actuellement. C’est aussi là qu’un centre d’information a été mis en place pour les familles des victimes encore non identifiées.

Depuis mardi, Ludovic attend désespérément des nouvelles de son ami Yves qui se trouvait dans le métro à la station de Maelbeek.

"On cherche un ami à nous dont on n’a toujours pas de nouvelles. A 9h, il était encore connecté sur Whatsapp et à 9h25, il ne recevait plus de messages, plus rien", relate Ludovic.

Le DVI (Disaster Victim Identification team) tente d’identifier les victimes avec l’aide des familles. "Son frère a dû donner de l’ADN. Des objets pas encore parce qu’il habite à Namur et on n’a pas encore eu le temps de faire la navette", explique Ludovic. "On n’a pas pu livrer de données dentaires mais, tous les détails concernant cette personne ont été donnés."

"Il se peut qu’il y ait encore des victimes qui ne sont pas encore indentifiées dans les hôpitaux mais, je n’ai pas de données directes et définitives", déclare Ine Van Wymersch, porte-parole du parquet de Bruxelles.

Le travail d’identification s’annonce méticuleux et difficile car parmi l’ensemble des blessés, les victimes sont de quarante nationalités différentes. Pour l’heure aucune personne décédée n’a encore été identifiée. 


 

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