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Le parquet fédéral rectifie une information sur Mohammed Belkaïd parue dans Le Monde

Le parquet fédéral rectifie une information sur Mohammed Belkaïd parue dans Le Monde
La rue du Dries à Forest
 
 

Le parquet fédéral a rectifié vendredi une information parue jeudi dans un article du quotidien français Le Monde concernant Mohammed Belkaïd.

Mohammed Belkaïd avait été abattu par les forces de l'ordre le 15 mars dernier lors de l'assaut donné sur un appartement de la rue du Dries à Forest, après des échanges de tirs lors d'une perquisition. "L'information parue dans le Monde au sujet d'une prétendue audition de Mohammed Belkaïd est fausse. Plusieurs personnes ont en effet été entendues après les attentats mais Belkaïd n'en faisait pas partie", a-t-il ainsi souligné.

Dans cet article, le quotidien français, qui a pu consulter le dossier de l'enquête ayant permis aux policiers belges d'arrêter le fugitif des attentats de Paris, revient sur la traque de Salah Abdelsam. Le 4 décembre dernier, la police belge avait lancé un avis de recherche concernant deux hommes présents à bord d'un véhicule en compagnie de Salah Abdeslam lors d'un contrôle le 9 septembre 2015 à la frontière austro-hongroise, en détention de faux papiers d'identité belges. Un de ces hommes détenait des papiers renseignant le nom de "Samir Bouzid". Quatre jours après les attentats de Paris, cet individu avait été filmé par les caméras de surveillance d'un bureau Western Union, à Bruxelles, alors qu'il versait 750 euros à l'attention de Hasna Ait Boulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud.


"On est parti, on commence"

Dans la soirée des attentats à Paris, il aurait été en contact par SMS avec les auteurs des attaques parisiennes. Selon le parquet fédéral, il est "plus que vraisemblable" que Samir Bouzid soit le nom d'emprunt de Mohamed Belkaïd, un Algérien de 35 ans finalement abattu le 15 mars lors de l'assaut donné sur l'appartement de la rue du Dries. Selon les enquêteurs, il y a une "forte probabilité" que Belkaïd ait été le destinataire du SMS "On est parti, on commence", envoyé le 13 novembre au soir par l'un des kamikazes de la salle de spectacle du Bataclan à un téléphone localisé en Belgique.


 

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