En ce moment
 
 

La police met en garde contre une tentative d'arnaque par SMS qui "pourrait arriver dans les jours qui viennent"

 
 

Selon la police, des cybercriminels pourraient, tout prochainement, lancer des attaques informatiques, via des SMS. La police met la population en garde. Plusieurs témoignages confirment la menace.

Un SMS de bpost avec un lien pour suivre votre colis. Un clic et surprise : vous devez payer 5,70 euros de frais de port. Ce message n’est pas de bpost - mais d’arnaqueurs très difficiles à repérer. Leur but : décrocher les informations de votre carte de crédit.

Ces pirates peuvent aussi se faire passer pour une banque - ou encore pour le Service public fédéral Finances. Christophe de Vilvorde a bien failli leur répondre.

"Voici le sms que j’ai reçu cette nuit. Quand je l’ouvre, on me dit que je dois encore payer un montant de +-15 euros. J’ai trouvé cela bizarre et je suis allé voir dans MyMinFin, il se trouve que je n’ai aucune créance", nous a-t-il écrit via le bouton orange Alertez-nous.

Maureen, elle, reçoit un message de CardStop. Quelques indices lui permettent de découvrir la tricherie.

"CardStop n’envoie pas de message comme ça aux gens pour dire que la carte est bloquée, en plus en néerlandais alors qu’il n’y a rien dans ma base de données qui pourrait faire penser que je suis néerlandophone ou autres", témoigne Maureen.

Un SMS dans la mauvaise langue. Juslin, lui, a repéré d’autres indices. "J’ai reçu un SMS de la part d’un numéro inconnu m’invitant à me rendre sur le site de La poste pour faire une mise à jour de ma signature électronique. Vu l’heure du message et les fautes d’orthographe, j’ai compris que ce sont des escrocs derrière ce message", nous a-t-il écrit via le bouton orange alertez-nous.

La police met en garde : ces SMS vont se multiplier.

"Il y a des informations par rapport justement à une tentative qui pourrait arriver dans les jours qui viennent et dans les semaines qui viennent de pirates ou d’escrocs qui vont essayer de nous faire tomber dans le piège", Olivier Bogaert – Commissaire à la Computer Crime Unit.

Selon la police, 8 à 10% des Belges cliquent sur le lien quand ils reçoivent le SMS.


 

Vos commentaires