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La menace terroriste se (re)précise, mais "on a vraiment déjoué en Belgique des violences qui auraient pu être des bis repetita du 22 mars"

La menace terroriste se (re)précise, mais "on a vraiment déjoué en Belgique des violences qui auraient pu être des bis repetita du 22 mars"
 
 

Le chef de groupe MR à la chambre a remplacé Charles Michel en tant qu'invité du 7h50 de BEL RTL, suite aux nouvelles menaces terroristes qui planent sur la Belgique, et aux événements de mardi matin à City 2, un centre commercial bruxellois.

Denis Ducarme, chef de groupe MR, était l'invité de Martin Buxant sur BEL RTL ce mardi matin, en remplacement de Charles Michel, qui a du annuler son émission sur nos ondes suite à une nouvelle menace terroriste. 


Martin Buxant: "Nous n'en avons donc pas fini avec le terrorisme radical ?"

Denis Ducarme: "Non, et je crois que les Belges en sont conscients, nous devons continuer à vivre avec cette menace un certain temps. Tant que Daesh n'est pas éliminé, tant que nous aurons ces réseaux qui veulent frapper de manière aveugle à travers l'Europe, nous devons vivre avec. Heureusement, nous avons des services qui sont sur le pied de guerre, qui travaillent, qui sont au front, et nous devons continuer à leur donner les moyens d'agir, d'être plus performants, pour lutter contre cette menace qui reste, en effet, réelle".


Le fait que Daesh soit mis sous pression, sur place, est-ce que cela accentue les risques ici, en Belgique ?

"De toute façon, quand on regarde d'un peu plus près la doctrine de Daesh, au-delà du combat qu'il mène en Syrie, il y a une volonté de frapper l'Europe, quelle que soit la situation là-bas. Il y a une volonté d'exporter la violence vers nos pays. Donc nous sommes sur deux fronts. Celui en Syrie et en Irak doit continuer à faire reculer Daesh pour des raisons militaires, mais aussi pour des raisons de financement. Si nous ne continuons pas à le faire reculer, il continuera à avoir des capacités de financement importantes liées au pétrole, au marché noir. Et donc d'être plus fort, plus violent. Nous n'avons donc pas le choix".


Les centres commerciaux étaient considérés comme des cibles prioritaires. On a donc bien fait de les surveiller ?

"Oui, les services comme la DR3, la police judiciaire, sont évidemment au front en permanence, pour avoir des contacts privilégiés. Pour eux, ce n'est pas parce qu'il y a eu les attentats du 22 mars que la pression s'est relâchée. On l'a vu avec les perquisitions du week-end dernier, il reste des réseaux en Belgique, des gens qui continuent à travailler et à avoir des projets de violence".


Nos services de renseignements sont donc au top, aujourd'hui ?

"Oui, oui… Il suffit de se rappeler de l'attentat déjoué à Verviers, des nombreuses arrestations, le nombre de dossiers instruits, devant la justice. Et le nombre de condamnations. Mais le risque zero n'existe pas". 


 

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