La CGSP a renvoyé le ministre de la Mobilité François Bellot à sa propre responsabilité après que ce dernier avait appelé le syndicat socialiste de la fonction publique à garantir la liaison ferroviaire Namur-Bruxelles lors de l'action syndicale de mardi contre le gouvernement, en raison des embarras générés par la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux à Auderghem.
Malgré la fermeture temporaire du viaduc Herrmann-Debroux, qui empêchent des milliers d'automobilistes wallons d'accéder à Bruxelles via la E411, le syndicat CGSP a décidé de maintenir la grève prévue mardi 10 octobre.
"C'est un peu fort. C'est le pyromane qui appelle le pompier", avait jugé Patrick Lebrun, secrétaire CGSP, sur notre chaîne, évoquant la demande de François Bellot de ne pas appliquer cette grève à la ligne Namur-Bruxelles, pour ne pas compliquer davantage une situation déjà chaotique.
"Ce qui a provoqué cette situation n'est pas de notre faute", a-t-il dit alors qu'en l'absence de conclusions au sein de la concertation sociale, la majorité s'apprête à voter un projet organisant un service minimum à la SNCB en cas de grève.
Ce lundi matin, sur BEL RTL, François Bellot a réitéré son appel. "Le droit de grève, je le respecte, mais c'est un choix. Mais ne serait-il pas opportun que la CGSP prenne conscience du cas de force majeure et soit compréhensive par rapport aux travailleurs ? Ici, on est face à une situation exceptionnelle, et aujourd'hui j'en appelle à un bon sens de leur part", a déclaré François Beulot, ministre fédérale de la mobilité.
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