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La Belge suspectée d'avoir aidé à préparer un attentat en Europe vient de Mons: "J'en avais parlé à la police"

 
 

On en sait plus sur le profil de la jeune femme arrêtée à Wevelgem et inculpée pour "participation aux activités d'un groupe terroriste". L'inculpée est en fait originaire de Mons. Une de nos équipes du RTL INFO 19H a pu recueillir un témoignage qui confirme que la suspecte était radicalisée.

Les appels au soutien sont omniprésents, et les publications sur sa page Facebook évoquent directement un soutien à apporter au peuple syrien. A travers ces messages, la jeune fille de 24 ans témoigne sa solidarité envers les soumis du gouvernement. Des prises de position marquées contre l’Occident également, qui se sont accentués sous le regard d’une ancienne amie qui a travaillé avec elle dans une association d’aide aux sans-abris.

"Elle commençait à apprendre le Coran, elle voulait porter le voile, elle changeait totalement d’environnement. Pour moi oui, elle était en pleine radicalisation. Pour moi, c’était une évidence, ça ne me choque même pas. Elle a créé plusieurs comptes sur Facebook, notamment avec un autre nom que le sien, en disant clairement qu’elle ne se considérait plus comme européenne, et qu’elle voulait sauver les terres syriennes", a-t-elle expliqué à Julien Crête et Benoit Demaret.

Ses autres profils contiennent des commentaires plus directs. Inculpée de participation aux activités d’un groupe terroriste, la jeune fille est suspectée d’avoir eu des liens avec des femmes radicalisées qui projetaient de commettre un attentat contre la cathédrale Notre-Dame de Paris. Aujourd'hui, son ancienne amie s’étonne de la situation. 

"J’en avais parlé notamment à la police, je leur avais expliqué la situation. La police m’a répondu qu’il y avait énormément de gens qui se convertissaient, et que pour eux, ce n’était rien de grave".

Sur un photo datant d’il y a quelques semaines, la jeune Montoise apparaît pour la première fois voilée. Pour son ancienne amie, son basculement vers le radicalisme serait dû à un manque de repères, un isolement. "Elle était vraiment très faible, elle n’avait personne, aucun soutien derrière elle. Maintenant, elle a trouvé des gens qui, peut-être, lui mettent de la valeur, donc elle s’est sentie valorisée, et c’est ça qu’elle est tombée dans cet engrenage".

Cet après-midi, la soeur de la jeune fille, dans un autre témoignage, nous a confié regretter cette situation, tout en nous disant que les parents les avaient éduqué avec amour et loyauté. Elle n’explique pas ce changement de cap.


 

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