Les travailleurs de l'IPPJ de Braine-le-Château alertent la direction sur le manque de moyens humains. Il n'y aurait pas assez de personnel pour faire face aussi aux violences qui règnent parfois au sein de l'établissement, qui accueille les mineurs condamnés pour des faits assez graves.
Trois incidents graves, qualifiés d'émeute ou de rébellion, ont eu lieu ces trois dernières semaines. A chaque fois, les forces de l'ordre ont du être appelées en renfort pour ramener le calme.
Le personnel n'en peut plus. Il demande que certains problèmes techniques liés à la sécurité soient réglés, ainsi que davantage de personnel. "On se retrouve à ne plus savoir faire notre travail", a expliqué une chef de section.
La direction promet des mesures
Suite à ce mouvement de grogne des travailleurs, des agents supplémentaires et d'autres mesures en faveur du personnel ont été promises par la direction. "Un mouvement d'humeur s'est déclenché, mais celui-ci a été lancé par des travailleurs alors que des négociations étaient en cours", commente le permanent syndical Pedro Vego (CGSP-AMiO). "Il était prévu que trois agents allaient perdre leur contrat, il n'en sera finalement rien", se réjouit-il. "Nous avons également obtenu l'engagement de trois agents supplémentaires, sur les quatre demandés. Pour la sécurité, divers travaux d'amélioration nous sont promis, dont la remise en état des parlophones défectueux. Les négociations sur les normes d'encadrement, lesquelles n'ont plus été revues depuis 1992, seront aussi relancées dès février 2018. Il est aussi question d'organiser de nouveaux examens en vue du recrutement et de la nomination d'agents".
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