Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a condamné mercredi Olivier C., un habitant de Rebecq âgé de 50 ans, à trois ans dont deux ans d'emprisonnement ferme. Il était poursuivi pour des préventions de tentative de viol, attentat à la pudeur avec violence ainsi que coups et blessures volontaires. La victime de l'ensemble de ces faits commis en 2016 et 2017 est chaque fois la même: il s'agit de l'ancienne compagne du prévenu. En 2015, il avait déjà comparu pour des violences commises envers elle, et il avait alors bénéficié d'une peine de travail.
La relation de ce couple dans lequel les deux conjoints abusaient de l'alcool était émaillée de séparations, de réconciliations et de scènes violentes. Ainsi, le 20 août 2016, la dame a été hospitalisée après avoir reçu des coups qui lui ont cassé une dent. Lors du dépôt d'une plainte après la tentative de viol de juin 2017, elle a aussi donné aux enquêteurs plusieurs certificats médicaux se rapportant à d'autres épisodes violents antérieurs. Le prévenu l'a également frappée dans le visage avec une bouteille cassée, dans le but explicite de la défigurer.
Le 25 juin 2017, alors qu'ils étaient séparés, Olivier C. est arrivé ivre au domicile de la victime, et a voulu qu'elle l'embrasse. Elle a refusé, il l'a déshabillée de force et a tenté de la violer.
La défense, à l'audience, avait suggéré que le tribunal requalifie la prévention en viol au lieu de tentative de viol, la victime ayant eu honte le jour des faits d'avouer tout ce qui s'était passé. Mais le ministère public, suivi par le tribunal dans le jugement rendu mercredi, avait estimé qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments dans le dossier pour établir cette prévention avec certitude.
Il a écopé d'une peine de travail en 2015, cette fois c'est la prison: un Rebecquois condamné pour l'agression sexuelle de son ex-femme
Belga, publié le 12 décembre 2018 à 21h31
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