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Un expert en... déradicalisation interpellé lundi matin à Molenbeek: il a été libéré sous conditions

 
 

L'expert en radicalisation Montasser Alde'emeh, 27 ans, a été interrogé par un juge d'instruction puis libéré sous conditions lundi après-midi, rapportent différents médias. Plusieurs perquisitions ont été menées lundi dans l'entourage du centre pour déradicalisation "De weg naar" situé à Molenbeek-Saint-Jean. Deux autres suspects, les frères Jawad, 26 ans, et Khalid O., 27 ans, ont été interpellés. Leur sort n'est pas encore connu.

L'expert en déradicalisation et Khalid O. sont soupçonnés d'avoir établi et fait déposer une fausse attestation de témoin relative à un parcours de déradicalisation du jeune homme de 28 ans en vue de tenter d'obtenir la remise en liberté de ce dernier.

Jawad O., inculpé de participation aux activités d'un groupe terroriste, se trouve actuellement en détention préventive depuis le 24 novembre 2015 dans le cadre d'une instruction judiciaire fédérale menée à Anvers. L'homme a comparu devant la chambre du conseil d'Anvers le 27 novembre 2015 et a présenté une attestation de témoin relative à un parcours de déradicalisation auprès du Centre "De Weg Naar" de Molenbeek-Saint-Jean.

Les enquêteurs craignent que cette attestation soit fausse. C'est pourquoi un juge d'instruction de Malines a exécuté lundi matin, à la demande du parquet fédéral, quatre perquisitions: l'une à la prison d'Anvers, où est détenu Jawad O., deux autres à Molenbeek-Saint-Jean et une dernière à Malines. Les trois hommes visés par cette nouvelle enquête ont été emmenés pour audition. Ils seront présentés dans le courant de la journée au magistrat instructeur, qui décidera de les placer ou non sous mandat d'arrêt.

Montasser Alde'emeh n'est donc pas un inconnu. Cet islamologue se présente comme un expert en matière de "déradicalisation". Il a été aperçu début décembre à Bruxelles occupé à filmer des policiers et des militaires. Un incident avait suivi lorsque les policiers avaient procédé au contrôle de son véhicule. Il avait alors prétendu être chercheur en "déradicalisation".


 

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