(Belga) L'Eurostar effectuant la liaison entre Londres-Lille et Bruxelles a percuté vendredi matin à hauteur de Beloeil des obstacles visant à le faire dérailler. Ce train, qui accueillait 450 passagers, n'a pas quitté les rails. Personne n'a été blessé. De source proche de l'enquête, on a appris samedi que quatre personnes avaient été interpellées.
Le parquet de Tournai, en charge de l'enquête, n'a toutefois fait samedi aucun commentaire concernant "l'entrave méchante" qui avait immobilisé vendredi pendant 5 heures le train Eurostar. De source interne à Infrabel, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire, et de source proche de ce dossier, on apprenait samedi en fin de matinée que quatre suspects avaient été interpellés. "Il semblerait qu'il y ait eu des fuites. Cependant, je ne confirme pas et je n'infirme rien à propos de ces arrestations. Rien de neuf, pas de communication sur ce dossier. On fera le point lundi", indiquait samedi vers 14h00, Frédéric Bariseau, substitut du procureur du roi de Tournai, chargé de la communication. Si interpellations il y a eu, voire arrestations, ces devoirs n'ont pas été menés par la police des chemins de fer de Mons, chargée de l'enquête. Alors qu'il circulait à grande vitesse en direction de Bruxelles, l'Eurostar a percuté vendredi vers 11h00 un bloc de béton, couvert d'une plaque métallique. L'acte était intentionnel, puisque la clôture protégeant le site propre avait été cisaillée. Freinant 5 kilomètres au-delà du point d'impact, le train à grande vitesse a été immobilisé plus de 5 heures. Vu l'environnement et les risques d'accident avec des trains circulant dans l'autre sens, les passagers ont été confinés dans le train. Ce n'est que vers 16h30, à vitesse réduite, que l'Eurostar a pu reprendre la direction de Bruxelles. En novembre 2015, c'est un train Thalys qui avait été bloqué sur cette même voie, à hauteur d'Arbre (Ath), suite à l'incendie volontaire de 4 cabines électriques. (Belga)
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