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Attentats à Bruxelles: "La décision d'évacuer le métro a été prise à 8h50"

Attentats à Bruxelles: "La décision d'évacuer le métro a été prise à 8h50"
 
 

La décision d'évacuer le métro a été prise mardi à 08h50, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, devant la réunion conjointe des commissions de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères de la Chambre. Devant les parlementaires, le ministre a retracé les événements de la matinée du 22 mars. Les deux explosions provoquées par les terroristes dans le hall de l'aéroport de Zaventem ont eu lieu à 07h58. Immédiatement, la cellule fédérale, composée des représentants des ministres et services compétents, est convoquée au centre de crise. L'attention est d'abord accordée au secours médical et à l'évacuation de la zone, exécutée le plus rapidement possible en raison du risque d'une troisième explosion. Un appel est également lancé immédiatement à un niveau accru de vigilance. Tous les responsables des transports publics sont informés et sensibilisés. A 08h50, la décision est prise d'évacuer le métro bruxellois ainsi que les gares ferroviaires de la capitale.


"Les services de secours ont livré un travail énorme"

A 9h04, l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) décrète le niveau 4 d'alerte. A 09h05, le plan d'urgence national face à une attaque terroriste est déclenché. A 09h11, l'explosion se produit dans une rame de métro à la station Maelbeek. Un appel à ne pas se déplacer est lancé à la population afin de permettre aux services de secours de faire leur travail. Il est également demandé aux Communautés que les écoliers restent à l'école et n'en sortent pas. La circulation des transports en commun en surface et des trains dans les trois grandes gares bruxelloises est arrêtée. Le réseau de la STIB est évacué, fermé et surveillé par la police et l'armée. Un renfort de 300 militaires est appelé pour soutenir la police. Des équipes de réaction rapide ("Quick Reaction Forces") sont déployées en compagnie des unités spéciales de la police fédérale et trois équipes supplémentaires de déminage du Service d'Enlèvement et de Destruction d'Engins explosifs (SEDEE) de l'armée sont prêtes. "Les services de secours ont livré un travail énorme. Tous se sont rendus rapidement sur place et ont fait de leur mieux pour accompagner les victimes ou les soigner", a souligné M. Jambon.


 

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