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Voici pourquoi il n'y aurait pas plus de navetteurs si les tarifs de la Stib étaient moins chers

Voici pourquoi il n'y aurait pas plus de navetteurs si les tarifs de la Stib étaient moins chers
 
 

Ce mardi, nous fêtons la Stib. Aujourd’hui, le métro bruxellois a 40 ans. Et la Stib, c’est une entreprise un peu particulière. 

Avec 8.200 travailleurs, la Stib est tout simplement le premier employeur bruxellois. Une entreprise qui continue à recruter et qui a, entre autre, un gros défi en ressources humaines. Il doit augmenter le pourcentage de femmes qui actuellement en comptent que pour 10% du personnel. Comme beaucoup d’entreprises privées, la Stib est aussi en restructuration, elle doit maîtriser ses coûts, elle est au beau milieu d’un plan de 130 millions d’économies décidé en 2013 et qui doit se terminer l’année prochaine. Ça ne l’empêche pas de poursuivre ses investissements et de recruter.

Pour vous donner une idée, la Stib pourra recruter à la fin de l’année plus de 800 nouveaux collaborateurs. A côté » de ces recrutements, elle fait aussi des investissements importants. Le gouvernement bruxellois a en effet décidé d’un plan d’investissement de 5,2 milliards d’euros à l’horizon 2025.

Qui finance la Stib?

Si on parle sous, on peut se poser la question de qui finance la Stib. Les voyageurs d’abord et la Stib insiste bien sur le fait que ceux-ci doivent absolument continuer à payer, arguant du fait qu’il n’y aurait pas plus de trafic si les gens payaient moins ou peu, qu’au contraire, pour faire en sorte que les Bruxellois et les navetteurs utilisent plus les transports en commun, il faut investir plus, ça demande plus de recettes.

Justement, la Stib a des recettes directes, les tickets, les abonnements, mais aussi des recettes indirectes comme les subsides pour certaines catégories d’usagers. Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que la Stib, c’est 272 millions de recettes au niveau du trafic. Mais il y a d’autres sources de financement comme par exemple les publicités, les locations des magasins dans les stations de métro ou encore les subsides de fonctionnement. Le contribuable bruxellois finance la Stib de manière importante, à concurrence de près de 50% de son budget.


 

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