Des demandes de chômage temporaire ont déjà été introduites pour 41.226 employés, soit une augmentation notable par rapport à il y a à peine deux semaines, lorsque que cela concernait environ 10.000 travailleurs, rapportent Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg lundi.
Depuis début octobre, les employeurs peuvent invoquer les prix de l'énergie comme raison pour la mise au chômage temporaire. Déjà 784 entreprises ont fait la démarche pour un total de 41.226 employés en Belgique, selon les chiffres de l'Onem.
"Les entreprises ne le font pas pour le plaisir. Réduire ou arrêter la production est radical", selon l'économiste du travail Stijn Baert à l'université de Gand (UGent). "Mais elles font leurs calculs: qu'est-ce qui est encore rentable et qui ne l'est plus? C'est un problème surtout pour les industries, en compétition avec des entreprises internationales qui ne sont pas sujettes à la crise de l'énergie".
L'Onem relativise toutefois qu'il s'agit d'une augmentation qui reste modeste par rapport aux demandes de chômage temporaires introduites durant la pandémie. Il y avait alors eu plus de 100.000 personnes en chômage temporaire. "C'est l'indicateur que l'économie est au point mort et qu'une récession est au tournant en fin de compte".
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