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Leadership, langues, connaissances techniques: voici les compétences que les entreprises cherchent, mais ne trouvent pas

Leadership, langues, connaissances techniques: voici les compétences que les entreprises cherchent, mais ne trouvent pas
 
 

Quelles sont les compétences recherches par les entreprises à l’heure actuelle? C’est la question que Bruno Wattenbergh, économiste et chroniqueur, a abordé ce lundi matin sur les ondes de Bel RTL.

Ce lundi dans son Bel RTL éco, Bruno Wattenbergh a présenté les "soft skills" et les connaissances techniques qui étaient les plus recherchées par les entreprises.


Le chômage baisse en Wallonie et à Bruxelles, mais cela ne veut pas dire que les entreprises trouvent sur le marché de l’emploi, toutes les compétences qu’elles recherchent?

Effectivement, il y a toute une série de compétences très spécifiques où la demande des entreprises est largement supérieure à l’offre. Un message aux jeunes, mais aussi parfois à des moins jeunes, susceptibles d’acquérir ce type de compétences. Il devrait affecter leurs décisions en matière d’études et de formation, tout simplement parce que cela va augmenter naturellement leur valeur sur le marché de l’emploi.

Le bureau de consultance en ressources humaines HAYS, a ainsi réalisé une étude sur le sujet et a relevé le top 10 des compétences recherchées par les entreprises aujourd’hui.


Quels types de compétences sont difficiles à trouver aujourd’hui?

Des compétences en pratique de plus en plus spécifiques, il faut le reconnaître. Mais distinguons d’abord deux choses, ce qu’on appelle des soft skills, des attitudes, des comportements, des qualités humaines, et ensuite les compétences plus techniques.

Le paradoxe, c’est que certains des travailleurs les plus compétents, même dans des secteurs déficitaires n’ont pas nécessairement ces soft skills. Une autre pierre dans le jardin des universités et des hautes-écoles.


Quels sont – tout d’abord – ces soft skills recherchés?

Savoir organiser, gérer son temps avec efficacité est une première compétence très recherchée et qui peut s’acquérir via des stages, des mouvements de jeunesse, etc. Ensuite, il y a le relationnel, et la communication, savoir écouter, de manière active, expliquer, dialoguer avec assertivité.

3ème compétence soft, gérer des équipes, ce qu’on va appeler le leadership. Une autre compétence qui peut s’apprendre en dehors de l’école, par exemple dans les mouvements de jeunesse ou dans des sports d’équipes. 4ème et dernière compétence soft ou hard, c’est comme vous voulez, c’est les langues. Connaître et pratiquer au moins 3 langues est un must aujourd’hui si vous voulez faire carrière.


Et puis il y a aussi des compétences plus technique?

Oui, celles-ci dépendent plus des circonstances économiques, voire des évolutions démographiques. Il s’agit d’abord des compétences financières et budgétaires, car dans beaucoup de pays, on manque de bons profils autochtones dans ces matières.

Ensuite, bien sûr, il y a les compétences en IT, dans des langages comme JAVA, DOTNET ou C++ par exemple. De plus en plus d’entreprises ne trouvent pas non plus des experts en énergie et écologie, comme par exemple en éco-construction.

Comme nous sortons d’une crise et que la croissance est faible, les entreprises cherchent aussi des profils d’acheteurs, de négociateurs susceptibles de rationaliser les coûts et négocier les meilleurs accords. Avant-dernier secteur en pénurie de compétence: la recherche et le développement, par exemple en biosciences. Et enfin, dernier secteur, c’est celui des soins de santé.


Pour conclure, le chiffre éco du jour: 8 €

8€ … à partir du 1er janvier 2016, la valeur maximale du chèque repas passera de 7 à 8 euros. Mais la bonne nouvelle est que la propre contribution de l'employé restera plafonnée à 1,09 €. Votre employeur pourra donc, s’il le souhaite, augmenter la valeur de ce qui reste un avantage-légal qui peut représenter 1.300€ de pouvoir d’achat.

Bruno Wattenbergh


 

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