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Le groupe Caterpillar a-t-il opté pour la stratégie du pourrissement ?

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Caterpillar
 

Inquiétude à Namur où membres du gouvernement wallon et syndicats se sont une nouvelle fois réunis pour évoquer la fermeture de Caterpillar à Gosselies. Tant les ministres que les représentants du personnel sont face à un mur. Pour l'instant, ils ne trouvent aucun représentant pour négocier la fermeture de l'usine.

Y a-t-il encore quelqu’un au bout du fil ? A l’issue de leur réunion, syndicats et gouvernement s’interrogent quant à l’absence de réaction du groupe Caterpillar. Maxime Prévot (cdH), vice-président du gouvernement wallon, a indiqué au micro du RTLinfo 19 heures: "La direction locale est liquéfiée, car elle-même licenciée. Pas de mandat, pas de capacité de décisions. Le drame est qu’il n’y a, à l’échelle européenne ou plus haut, aucun interlocuteur jusqu’à présent." Jean-Claude Marcourt (PS), ministre wallon de l’Économie et de l’Industrie, a ajouté: "Nous attendons bien évidemment que le quartier général aux États-Unis délègue des personnes avec des mandats suffisant pour d’abord exécuter la phase I de la loi Renault."


Des repreneurs se montrent intéressés... mais personne pour discuter

Autour de la table, les représentants du personnel nourrissent la même inquiétude. Comment négocier en l’absence d’interlocuteurs crédibles ? Ivan Del Percio, président de la délégation syndicale FGTB – Caterpillar, fait savoir: "Il y a des éclaircissements à voir avec cette direction qui est aujourd’hui toujours absente. C’est l’un des problèmes majeurs que l’on est en train de rencontrer aujourd’hui." Des repreneurs se seraient déjà montrés intéressés par certains pans de l’activité. Mais cette absence de dialogue pour compliquer les démarches. "Tout ce qu’on pourrait conserver du site, mais également le site lui-même : le bâtiment, l’outillage, le personnel d’abord et avant tout, permettra ensuite de redéployer l’industrie dans cette région. On doit éviter une fermeture totale", dit Paul Magnette (PS) ministre-président wallon. 

Le groupe Caterpillar a-t-il opté pour la stratégie du pourrissement ? En attendant d’y voir plus clair, gouvernement et syndicats ont convenu de se revoir à intervalles réguliers.


 

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