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Le fondateur d'Orchestra Prémaman désigné repreneur en France: les emplois belges restent encore incertains

Le fondateur d'Orchestra Prémaman désigné repreneur en France: les emplois belges restent encore incertains
© Belga
 
 

Si le scénario d'une poursuite partielle des activités d'Orchestra Prémaman en Belgique se précise, il y a encore beaucoup d'inconnues, réagit samedi Myriam Djegham, secrétaire permanente CNE. Vendredi, le fondateur de l'enseigne Pierre Mestre a été désigné comme repreneur en France. Les travailleurs français comptent cependant faire appel de ce jugement, ce qui fait peser une incertitude importante sur l'avenir des salariés belges.

Deux offres étaient sur la table en France pour la reprise d'Orchestra Prémaman: celle de la société Neworch, représentée entre autres par Pierre Mestre, le fondateur d'Orchestra, et celle du groupe saoudien Abdullah Al Othaim Investment Company, actionnaire minoritaire et dont la candidature n'a pas été retenue.

Selon L'Echo, l'offre de Neworch, pour un montant de 35,5 millions d'euros, prévoit la reprise d'une série de magasins en Belgique. Au début de la procédure, il était question de conserver une vingtaine de points de vente sur les 53 existants en Belgique, un nombre qui pourrait toutefois être revu à la baisse. Le tribunal de commerce de Montpellier a finalement désigné vendredi la société de Pierre Mestre pour reprendre Orchestra Prémaman.

L'avocat du comité social d'entreprise du groupe compte cependant faire appel, estimant que l'intéressé est, selon les travailleurs, responsable des difficultés financières de la société. "Le scénario se précise donc un peu mais il y a encore beaucoup d'inconnues", commente Myriam Djegham, secrétaire permanente CNE. Elle s'attend ainsi à un pourvoi en appel des travailleurs français.

Quant à la Belgique, il est toujours possible que d'autres offres de reprise que celle de Pierre Mestre soient déposées devant le tribunal de l'entreprise de Bruxelles, analyse la syndicaliste. Elle déplore la situation d'incertitude dans laquelle se trouvent les salariés belges depuis des mois mais souligne par contre les contacts réguliers entre syndicats et direction. Une réunion est d'ailleurs prévue dans le courant de la semaine prochaine.


 

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