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ING tente de rassurer ses employés: "D’autres sociétés sont intéressées par notre personnel" (vidéo)

ING tente de rassurer ses employés: "D’autres sociétés sont intéressées par notre personnel"
 
 

3.158 licenciements chez ING Belgique, l’annonce est tombée cette semaine. Invité de Bel RTL ce matin, Rik Vandenbergh, administrateur délégué, a tenté de rassurer ses employés.

Rik Vandenberghe a d'abord souhaité rappeler son intention de réduire ce nombre de licenciements. "C’est énorme, et j’espère moins, mais il faut qu’on se mette autour de la table avec les partenaires sociaux et voir quelles sont les solutions possibles." Il a également assuré : "Nous allons prendre notre responsabilité, je le dis depuis le début. Par exemple, en tant qu’employeurs, nous n’allons pas faire appel au système de prépension légale donc nous prendrons notre responsabilité. Je pense que ça dit beaucoup. Ce qui est important en dehors des packages, c’est d’accompagner et d’aider les personnes qui quitteront la banque à trouver un autre emploi. On est contacté par différentes sociétés qui nous disent qu’elles sont intéressées par notre personnel. On fera tout pour les aider, c’est clair !"


650 agences

La cause de ces licenciements, c’est la réduction du nombre d’agences. Actuellement, ING compte 700 agences, 500 pour Record Bank. "Vous nous trouverez partout où nous sommes aujourd’hui. La seule chose, c’est qu’il y aura une marque au lieu de deux. Aujourd’hui, ING a 700 agences. On en aura 650. Les 500 agences de Record Bank seront intégrées dans la marque ING." Pour justifier cette réduction du nombre d’agences, Rik Vandenbergh prend l’exemple de nos voisins. "Nous aurons 650 agences, comparé aux Pays-Bas où il y a 250 agences. On tient compte de cette proximité avec le client et des spécificités du pays." Selon l’administrateur délégué, les clients plus âgés ne seront donc pas délaissés. "En moyenne, nos clients vont aujourd’hui 4 fois par an en agence."



Une digitalisation qui n'est pas neuve

Les licenciements chez ING Belgique sont aussi justifiés par la digitalisation de la banque. Un phénomène qui n’est pas neuf selon le journaliste Martin Buxant. "On a toujours été innovateur dans ce domaine, mais il y a une accélération incroyable qui se passe. En 2012, nous avions 64% des demandes dans la banque qui venaient par le réseau agences ou par téléphone. L’année passée, c’était tombé à 37%", réagit son invité.


 

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