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Etude Deloitte: les prix de l'immobilier en Belgique ne sont pas surévalués, ils devraient rester stables

Etude Deloitte: les prix de l'immobilier en Belgique ne sont pas surévalués, ils devraient rester stables
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Le cabinet de consultance Deloitte va publier aujourd’hui son Property Index qui analyse les marchés résidentiels européens, l’occasion de vous parler ce matin de l’immobilier en Belgique et un peu ailleurs.

Le cabinet d’audit et de consultance Deloitte va publier aujourd’hui son Property Index, une analyse des marchés résidentiels européens.


Qu’est-ce que ce Property Index ?

Une vue d’ensemble comparative des marchés résidentiels européens, avec bien sûr leurs évolutions de termes de prix ainsi que les différents facteurs qui influencent ces marchés, comme par exemple l’accès au crédit. C’est la 4ème étude de ce type réalisée par Deloitte et elle permet de comparer la situation du marché du logement entre la plupart des villes européennes.


Que peut-on apprendre de cette étude ?

D’abord ce que coûte un mètre carré résidentiel neuf en Belgique : 2.100€. C’est une moyenne bien sûr, fort différente de ville en ville. Ce qu’il faut retenir c’est que les prix des constructions neuves ont augmente´ de 2,9% a` Anvers, alors qu’ils ont diminue´ de 0,4% a` Bruxelles et de 1,5% a` Gand. Ensuite, de manière générale, les prix des propriétés résidentielles en Belgique ont légèrement augmente´ en 2014 par rapport a` 2013 (environ un demi pourcent d’augmentation).


Une tendance européenne plutôt à la hausse ?

Oui, le marché européen de l’immobilier est en croissance. L’année passée les prix des nouveaux immeubles ont progresse´ sur 12 pays, contre 5 seulement en 2013. C’est l’Irlande qui a connu la plus forte croissance avec plus de 30%, une sorte de rebond après la crise immobilière. Viennent ensuite Israël (+25%) et le Royaume-Uni (+21%). Sans surprise, à l’autre bout du classement, les prix en Italie et en Russie ont continue´ a` diminuer.


A quoi peut-on s’attendre dans le futur ?

Selon Fre´de´ric Sohet, le patron du secteur immobilier chez Deloitte Belgium, les prix de l’immobilier en Belgique devrait augmenter lentement, au rythme du retour de l’inflation. C’est une nouvelle intéressante car plusieurs informations contradictoires ont circulé depuis 2 ans sur de possibles surévaluation de l’immobilier en Belgique. Selon Deloitte, le marche´ belge des propriétés immobilières est traditionnellement très stable et même manifestement en période de crise comme le prouve la croissance du prix nominal de 15% entre 2008 et 2014.


Ce qui de facto n’améliore pas nécessairement l’accessibilité financière des logements ?

Effectivement, si les prix résistent, ils ne baissent pas. L’étude de Deloitte mesure l’accessibilité´ financière des habitations dans chaque pays en fonction du salaire annuel brut nécessaire a` l’acquisition d’un nouveau logement standard (70m2 dans ce cas-ci). Nous sommes premier à ce classement, faussé à cause du défavorable rapport brut/net de nos salaires. Mais même en prenant le salaire net, nous restons un pays où l’accès à la propriété reste possible pour le plus grand nombre.


Autre indicateur de cette étude, l’endettement des ménages pour leur logement ?

Clairement nous nous situons dans la moyenne européenne. Le Belge n’est donc pas surendetté pour son logement. Autre élément positif, de tous les pays étudiés, les banques belges appliquent les plus faibles taux d’intérêt (1,25% a` 1,75%) et imposent les conditions les plus souples pour le financement d’un projet résidentiel "standard".


 

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