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De nouveaux emplois à saisir dans le secteur des voitures autonomes: quels seront les profils recherchés?

De nouveaux emplois à saisir dans le secteur des voitures autonomes: quels seront les profils recherchés?
 
 

Dans sa chronique BEL RTL Eco, Bruno Wattenbergh nous parle de voitures autonomes et d’emploi. L’automatisation remise aux placards certains emplois, mais en crée d’autres, y compris donc dans les futurs véhicules autonomes que l’on nous promet dans quelques années!

Et c’est le cas dans tous les secteurs. Bruno nous propose de découvrir quels sont ces métiers, ces talents que les fabricants et les exploitants de véhicules autonomes vont rechercher ou recherchent déjà. Avec aussi l’ambition de vous orienter, ou orienter vos enfants vers ces nouveaux métiers.

Alors quels sont ces métiers?

Précisons tout de suite que les constructeurs automobiles découvrent eux-mêmes ces métiers. Mais pour certains d’entre eux, les profils existent. Il y a tout d’abord les spécialistes en robotique mobile. Ces voitures autonomes sont des robots, mais des robots en mouvement qui doivent en permanence réévaluer son environnement. Autre profil, des experts en génie électrique. Pourquoi? Et bien parce que les voitures d’aujourd’hui comportent beaucoup d’électronique et que celle-ci consomment beaucoup d’électricité. Il faut donc économiser celle-ci, l’allouer de la meilleure manière.

Et ces voitures génèrent aussi des données qu’il faut organiser?

En effet. Ces voitures collectent, traitent, croisent et utilisent des quantités incroyables de données. Celles-ci proviennent des caméras, des radars embarqués, du GPS, des autres véhicules aussi. Des données qui n’ont pas nécessairement le même format. Il faut mettre au point des logiciels permettant de les fusionner très rapidement car la sécurité du véhicule et des occupants en dépend. Le secteur automobile recherche même des "data doctors", des ingénieurs capables de vérifier en permanence la qualité des données collectées, sans même parler de la prévention du hacking.

Et puis il faudrait également des statisticiens et des mathématiciens?

Oui, car il est interdit de se tromper et donc il faut simuler des milliers de scénarios qui peuvent se présenter sur la route.

Paradoxalement, le secteur recherche aussi des sociologues?

Eh bien oui, c’est un changement majeur dans le comportement des citoyens: ne plus être propriétaire d’un véhicule, accepter d’être véhiculé dans une automobile sans chauffeur. Il faut savoir comment présenter les choses. Là on parle des passagers, mais le comportement des voitures doit lui aussi s’adapter à la culture légale. Une voiture autonome ne doit pas se comporter de la même manière en Suède qu’en Inde par exemple.
Bref, le marché recherche de nouveaux talents, de nouvelles compétences. Pourtant il n’existe pas à ce jour de formation correspondant à ce type de fonction. Une pénurie aggravée par un attrait limité des jeunes pour les carrières scientifiques. Cela représente un enjeu immense pour les hautes écoles, les universités et les organismes régionaux de formation professionnelle.


 

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