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Budget 2016: "L'Etat espère être exonéré des dépenses en matière de sécurité et d'accueil des réfugiés"

 
 

Le gouvernement fédéral doit toujours trouver plus de 2 milliards d'euro pour boucler son budget 2016. Notre journaliste Benoit Duthoo était en direct du Lambermont dans le RTLINFO 13H où il livrait des explications sur les incertitudes quant au montant précis à trouver. Un conseil des ministre est d'ailleurs consacré au budget, en ce début d'après-midi.

Les vice-premiers ministres ont dîné ensemble ce vendredi midi au Lambermont où ils ont discuté de l'ajustement budgétaire. Et notre journaliste, présent sur les lieux, de donner quelques précisions entourant cette rencontre en comité restreint: "Tous les ministres nous l'ont dit de la même façon. Il faut stabiliser les chiffres. Cela veut dire qu'il faut préciser le trou qu'il va falloir combler, le montant qu'il va falloir chercher. On sait que cela varie entre 2 et 3 milliards d'euros".

Deux paramètres devraient rentrer dans ce calcul:

1. Déterminer si on va tenter de réduire le déficit à 0,6 % du Produit Intérieur brut: c'est l'objectif qui était annoncé par le gouvernement Michel ou si on va se contenter d'un déficit d'1% du PIB, c'est l'objectif qui est fixé par l'Union Européenne.

2. Avoir la permission de l'Europe de ne pas tenir compte des dépenses liées à la sûreté. On pense notamment au niveau 3 et 4 de sécurité et aux dépenses liées à l'arrivée des migrants dans notre pays.

C'est l'autre question qui pour l'instant n'a pas véritablement d'autres réponses.

Le vice-premier ministre Didier Reynders s'est exprimé en arrivant à cette réunion: "On comptera évidemment ces dépenses et on pourra accepter un déficit plus important en essayant d'exonérer d'une certaine manière ces dépenses de sécurité d'un côté et d'accueil des réfugiés de l'autre en considérant que ce n'est pas structurel. Il y a des investissements immédiats en matière de sécurité et il y a aussi un accueil qui n'est pas de longue durée en principe. On espère qu'il y a des personnes qui pourront regagner un jour leur pays. Mais ça c'est un débat qui a lieu avec tous les états européens, pas seulement la Belgique, mais cela peut porter sur 1 milliard d'euros de dépenses supplémentaires", a-t-il précisé.


 

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